samedi 26 novembre 2011

Accent grave ou accent aigüe!

Bon j'ai 2 choix. J'haïs les choix. Rester cloîtrée chez moi et conserver mon accent québécois ou sortir rencontrer des gens pour me forger une vie sociale et me prendre l'accent français? Bon le choix semble évident vous me direz mais sous ce dernier, se cache un ennemi, redouté depuis l'avant mon départ, de mon Québec natal. Vous connaissez Diane Tell, ou encore Marie-Josée Croze? Vous me permettez de pousser ma luck en citant Anthony Cavanagh ou Isabelle Boulay?

Au Québec, on aime juger les gens, et quand je dit ON, ça inclut parfois celle qui parle, oui oui! Même si dans ma personnalité je demeure une fille qui respecte bien les gens pour ce qu'ils sont, peu importe leur look, leurs opinions et leurs choix dans divers domaines, ben un québécois qui file vivre un certain temps dans le Vieux Continent et revient (ou pas!!!) avec ce petit accent aigüe que l'on qualifie parfois de snob ou chiant, ça, c'est plus difficile à respecter. Je ne parle vraiment pas que de moi ici, mais la culture générale québecoise se veut ainsi. On les dit "bon regarde l'autre qui parle avec l'accent français maintenant, il dénigre ses origines..."

Alors je pars, rejoindre mon amoureux, en demandant à mes proches de me "respecter" si jamais je pogne l'accent aigüe. Parce que oui, on a pas le choix [je déteste ne pas avoir le choix!!!], car malgrés tout leurs efforts à tenter de comprendre notre accent grave, nos cousins ne comprennent que dalle. Alors si moi, la petite immigrante, veut m'intégrer à ma nouvelle terre d’accueil, c'est à moi à m'adapter à leur us et coutumes, pas à eux. Alors je me construit une vie sociale en souhaitant que mes proches québécois acceptent mon nouveau statut labial sans trop de rogne!

p.s. Notez que lorsque je me pète le petit orteil sur le coin d'un mur, ce n'est pas "punaise" qui sort de ma bouche et ça, on me l'enlèvera pas!!!

vendredi 11 novembre 2011

Je m'ennuie


Ok faut j'le dise, je ne dois pas garder ça en dedans par peur de mourir intérieurement, de m'auto-détruire gastronomiquement et ainsi ne plus jamais jouir de ce plaisir qu'est de manger!


Je dois avouer que la bouffe française surclasse un tantinet la cuisine québécoise de par la richesse de la qualité des produits, de la finesse des ingrédients incorporés aux traditionnelles recettes du pays mais surtout à tous les plaisirs de la table qui peuvent sembler anodins, voir superflus mais qui nous laissent parfois sans voix juste de par leur simplicité.

Sauf que....

Un brunch.
Québécois.
Full gras.
Full fruits.
Full sirop.
Avec maman et papa.
Avec les copines..
Avec le café à volonté.

J'en peux pu.

Madame Cora???, c'est si beau la France, ça vous irait si bien!