samedi 5 février 2011

Déclaration

Ça y est. On s'est autorisé une dérogation. Une seule fois. Et plus jamais avant la date butoire. On se l'est promis, même dans un élan de rage folle, même dans un désir incommensurable, on se tait. Niaiseux, j'le sais dont! Que ferait-on pour préserver la magie du moment.

Impossible encore une fois de décrire la sensation éprouvée. Faut dire que j'ai maintenant un bout de lui à mes côtés, et ça joue ÉNORMÉMENT dans la balance. Car vous connaissez le principe des phéromones? Ces odeurs qui vous rapprochent ou vous répugnent du sexe opposé? Ces parfums qui vous rappellent du bonheur ou du gros ouach? Ben lui, c'est du gros bonheur. (J'ose pas imaginer si l'odeur m'avait déplue). Je veux pouvoir humer ce bouquet jusqu'à ma mort, je voudrais presque le jurer devant dieu, je le respire, et ne me demandez pas pourquoi, je me vois vieille, avec lui, toujours lové dans sa douce effluve, collée à sa peau, mon petit nez fourré dans un racoin de son corps qui me rassure. Je veux pouvoir me blottir dans ce réconfort, dans cet amour, dans cette chaleur, cette douceur qu'est mon bébé.

Ceci dit, je me dois de relire "le parfum" de Süskind.